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LE TÉLÉPHONE
JOURNAL D’UNE JEUNE FILLE
l y a huit jours que j’ai pris congé
de ma tante de Breuil pour revenir
à Marly où ma mère m’attendait.
Lorsque je lui eus rendu toutes mes tendresses,
je m’apprêtais à quitter sa chambre,
quand, après quelques instants d’hésitation,
elle enleva ses besicles et me dit :
— Demeurez une minute, ma nièce. Je crois de mon devoir de vous avertir que vous trouverez probablement chez vous des idées diamétralement opposées à celles que j’ai tâché de vous inculquer.
— Qu’importe, ma tante ? les principes