Aller au contenu

Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V7.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est elle que cela doit préoccuper, et non pas vous.

— Je vous trouve immense, mon cher Sagace, oui, je vous trouve immense. Si vous étiez à ma place…

— Permettez. C’est le monsieur en question qui se met à la vôtre, et pour une demi-minute seulement, le temps de souffler… de tracer le signe de la croix… d’éternuer sept ou huit fois, et encore… Vous conviendrez même qu’il faut une rude complaisance pour consentir à se prêter à un acte… que l’on sait d’avance ne pouvoir être réitéré, à moins que vous ne désiriez une suite de bambins. En pareil cas, il serait toujours nécessaire de revenir au même moyen pratique ; mais si un vous suffit… ?

— Oh ! mon Dieu, je pense… je crois… Allons, je ne sais plus ce que je dis… À propos, est-ce qu’il n’y aurait pas moyen que je sois dans une pièce à côté… pendant que la chose se passera ?

— Mais vous êtes fou !