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Page:Montolieu - Caroline de Lichtfield, tome 1, 1815.djvu/12

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préface

cet étrange bonheur. Ceux qui ont protégé ma Caroline à sa naissance ne l’abandonneront pas à l’entrée dans le monde. Une circonstance heureuse ajoute à cet espoir : les deux éditions précédentes, celle qui fut imprimée, à Lausanne, chez P.-François Lacombe, en 1786, et la seconde, à Paris, chez Debure, en 1788, ont paru toutes les deux sous l’empire des lis, et la troisième va paroître lorsqu’ils commencent à fleurir de nouveau. L’époque d’un bonheur général influera sur elle. Les enfans de ceux qui l’honorèrent de leur suffrage la reliront peut-être avec plaisir ; on daignera se souvenir que la cour alors voulut bien l’approuver, s’en amuser quelques instans, et peut-être voudra-t-elle aujourd’hui la protéger encore.