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caroline

Adieu, adieu, Caroline ! Adieu pour jamais, puisque je m’impose la loi de ne plus vous revoir que lorsque j’aurai cessé de vous adorer. Oh ! si cet amour pouvoit s’épurer assez pour ne plus voir en vous que l’épouse du comte de Walstein ; si je pouvois une fois vous ramener un ami digne de vous et de lui ! Il n’y a plus pour moi que cette espérance ou la mort… Adieu, Caroline ! je cours vous remettre ceci, vous revoir… Non, je ne vous verrai pas ; je ne vous regarderai pas. Vous êtes l’épouse de mon ami, la comtesse de Walstein. Oui, c’est à la comtesse de Walstein, que je vais donner ces papiers, ce portrait. Caroline ! elle n’existe plus pour moi… Voilà l’heure où vous devez vous rendre au pavillon. Vous y êtes ; j’y vole… Grand Dieu ! donnez-moi des forces ; soutenez mon courage ! »


Fin du cahier de Lindorf.