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de lichtfield.

ment libre, et que la maison de la baronne de Zastrow étoit fort agréable, j’y allois régulièrement tous les jours, et j’y étois reçu comme l’intime ami du comte.

» Matilde, surtout, m’accabloit d’amitiés ; elle m’appeloit son frère ; elle me disoit en riant qu’elle ne voyoit presque plus le sien depuis qu’il étoit devenu si laid et si savant, et que c’étoit à moi à le remplacer. Je me prêtois à ce badinage ; je la nommois aussi ma sœur, ma chère petite sœur, et je me conduisois avec elle comme si elle l’eût été.

» Quoiqu’elle fût très-jolie et qu’elle se formât tous les jours, elle ne m’inspiroit point encore d’autres sentimens que celui d’une amitié vraiment fraternelle. Son genre de beauté, séduisant peut-être pour tout autre, n’étoit précisément pas celui que je préférois. Ce n’étoient ni les traits réguliers et frappans de Louise, ni cette physionomie enchanteresse, ce regard céleste qui va