Page:Montolieu - Caroline de Lichtfield, tome 3, 1815.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
82
caroline



Il y a peut-être des lecteurs attachés aux règles strictes, qui pensent qu’un épisode quelconque doit être placé dans le corps de l’ouvrage avant le dénoûment, et qu’on ne peut plus rien avoir d’intéressant à leur dire lorsque le héros est heureux. C’est pour eux que j’ai mis le mot fin après la réunion du comte et de Caroline (quoiqu’ils fussent bien éloignés eux-mêmes de regarder leur histoire comme finie, tant que celle de Lindorf et de Matilde ne l’étoit pas.) Il suffira, sans doute, d’apprendre en deux mots à ces lecteurs-là que Lindorf et Matilde furent unis dans la suite. L’histoire sera dans les grandes règles ; ils sauront tout ce qu’ils veulent savoir, et n’auront pas besoin d’aller plus loin.

Mais nous aimons à penser qu’il est des lecteurs plus curieux, ou plus sensibles, qui nous sauront gré d’entrer dans les détails d’un événement qui ne