portait le péplum. Le soir de la Sainte-Cécile, le jour de la fête du directeur, en d’autres occasions, nous jouions des comédies ou des drames de valeur inégale : Pour la Couronne, L’enfant prodigue.
Au Gesu, à titre d’ancien élève manqué, on me confia le rôle de Sévère dans un Polyeucte assez amusant si le personnage de Pauline était tenu par un jeune homme. Au Cercle Ville-Marie, au Monument national, au His Majesty’s même, nous donnions des levers de rideau. Nous courions aussi la campagne prochaine : Chambly, où nous comptions de fidèles amis, Saint-Jérôme et d’autres centres. Toujours pour le plaisir, bien entendu, ou pour la charité et sans rémunération jamais. Nous nous amusions de jouer aux nomades, heureux de certaines oasis et, souvent, émus de contribuer aux bonnes œuvres.
Nous étions aussi spectateurs et nous suivions avec avidité les saisons théâtrales qui se succédaient assez heureusement. Nous allions à l’Eldorado, où l’opérette et la lourde