Boum, à la Ka Boum
À la Kazis Boum Ba !
Laval ! Laval ! Laval !
Rah ! Rah ! Rah !
Laval !
« Gee whiz, dirait Jules Lemaître, ça c’est de la poésie !
« Quel souffle lyrique, quelle joliesse d’expression, et quel charme se dégage de cette strophe ! Comme on y sent bien vibrer notre âme française… Je ne puis me rassasier de répéter ces mots sonores qui évoquent tout un passé de luttes glorieuses contre la barbarie et l’oppression ; il me semble entendre nos aïeux, au milieu des bois francs, frapper de la crosse de leurs fusils les têtes incultes des Peaux-Rouges !
Boum, à la Ka Boum
À la Ka Wô Wô Wô !
Ching, à la Ka Ching
À la Ka Châ Châ Châ !
… « En vacances, dans les Laurentides.
« Minuit. Tout dort, et les hommes, et le lac, et les monts. Sur la terrasse de l’hôtel, accoudées à la balustrade, deux ombres immobiles regardent avec ravissement les flots