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La question sociale, en reprenant de vieux papiers de ma jeunesse.

L’économie politique m’apportait aussi des sujets en abondance, depuis le capital ou le travail jusqu’au luxe ou jusqu’à la mode. Je tenais des propos sur l’artiste que je considérais comme un producteur, quoi qu’en aient pensé les économistes classiques ; sur notre langue dont je réclamais le respect et qui est un singulier appoint, même dans le champ économique. J’insistais sur la préservation de nos forces humaines : le nombre n’est-il pas un puissant atout pour un peuple qui doit assurer ses droits, poursuivre ses conquêtes, défendre sa foi. J’indiquais la progression de notre population depuis son origine française : aucun recul, mais une lutte vigoureuse de la chair contre l’immigration. Cette force, allions-nous l’abandonner aux attaques de la maladie et de la mort ?

J’allais participer aux œuvres de guerre ou de paix, appuyer des mouvements nationaux, seconder des initiatives ou même parer à des dangers. Je parlerais pour l’Aide à la France,