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contes et nouvelles

part du mauvais garnement qui l’avait enlevée ou de ses pareils.

J’allais rentrer, lorsque j’aperçus la mère du jeune voleur qui s’avançait vers moi avec une mine humble et contrite que je ne lui avais jamais vue.

D’une voix hésitante, elle me dit : « Madame, je voudrais vous parler un instant. »

— « Je vous écoute, » lui dis-je d’un ton encourageant et lui montrant un siège.

Elle commença, en cherchant ses mots avec embarras : « Mon Victor l’a emportée, la pierre que vous savez, malgré tout ce que vous lui avez dit. Mais, je vous assure que ça ne nous a pas porté chance de l’avoir devant la porte ; depuis hier seulement qu’elle est là, tous les malheurs nous sont arrivés.

D’abord, mon pauvre Victor, il est bien malade, c’est à cause de lui que je suis venue vous trouver. Hier après-