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LE PETIT ROUSSIN
ans l’ombre du passé lointain,
quand je cherche les visages
familiers à mes yeux d’enfant,
je revois toujours la physionomie constamment
émerveillée du père Brunelle,
le grand ami des petits, des pauvres,
des bêtes, de tout ce qui était faible, de
tout ce qui pouvait souffrir. Le vieux
garçon était l’un de ces êtres qui, réputés
inutiles, s’acquittent de toutes les besognes
infimes qui contribuent au confort
des autres, et qui, se croyant une
charge, s’efforcent d’être serviables à tous.