Page:Montreuil - Les Rêves morts, 1927 (deuxième édition).djvu/30

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La curiosité s’avive.
Et lorsqu’au ciel pâlit le jour,
Tout le village est sur la rive.
Zicahota vient à son tour.
Dédaignant la fureur des vagues,
Sans peur il pousse son canot.
Sous la lune deux formes vagues
Au loin se dessinent bientôt :
C’est Homaba, rameur habile,
Qui, là-bas, apparaît ainsi,
Et, près de lui, sombre et tranquille,
Ywosa semble à sa merci…
Mais les canots enfin s’abordent,
Zicahota, fier, s’est dressé !
Les deux rivaux, luttent, se tordent
Homaba tombe terrassé.

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