Page:Montreuil - Les Rêves morts, 1927 (deuxième édition).djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRES D’APPRECIATION

À GAÉTANE DE MONTREUIL


Madame,



J’AVAIS vu votre nom s’étaler au bas d’excellents articles. Bravement vous suiviez les brisées de Laure Conan, de Madame Dandurand, de Françoise. Et voilà que vous délaissez la prose et que pour chanter ce que vous appelez vos « Rêves morts » vous suspendez votre lyre aux branches de l’érable, pour qu’elle vibre aux brises canadiennes car elles sont bien du terroir ces légendes et ces évocations où surgissent les enfants des bois.

Sans être versificateur, je puis dire que vos jolis poèmes projettent en vives lumières les charmes de notre grande nature, sa profondeur, sa grâce et son lyrisme. En lisant ces pages, j’y trouve une grande originalité et à travers la texture serrée du style, des idées, des pensées d’un goût exquis, d’une élégance parfaite.

7