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Page:Moréas - Autant en emporte le vent, 1893.djvu/45

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XVI

Tes yeux sereins comme le calme
Sur les flots de la mer,
Me disent : nous serons
La palme
Sur ton sommeil amer ;
Nous verserons
Dans ton cœur en péché
— Me disent —
La paix et l’équité.

Tes yeux me disent :
Pauvre âme aux pieds meurtris
Sur les mauvais chemins,
Tes lendemains