Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/114

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CLYTEMNESTRE


n’as-tu donc point mené jusqu’au bout l’entreprise ?
Cette lettre, en mes mains tu ne l’as pas remise.

LE VIEILLARD


le traître Ménélas me l’a su dérober.
C’est lui qui t’a perdue et qui te fait tomber
dans l’infortune.

CLYTEMNESTRE


eh bien, fils de la Néréide,
connais les fils d’Atrée et leur âme perfide.

ACHILLE


ils connaîtront aussi par mon ressentiment
que l’on n’outrage point Achille impunément.