Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/133

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Ennemi de son sang, meurtrier de sa fille,
M’évite et fuit le toit où pleure sa famille.
Il cherche à m’abuser… Mais il vient de ce pas.
C’est lui, c’est mon époux, je ne me trompe pas.
Cruel Agamemnon ! ô cœur perfide et traître !
Ah ! que j’ai de la joie en te voyant paraître !
Eh bien, ne tarde plus, presse tes pas contraints !
Viens trouver dans mes yeux, lâche, ce que tu crains !