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Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/156

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près des vaisseaux oisifs poussent des cris de mort.

CLYTEMNESTRE


tes paroles me sont un sinistre présage.
Quels cris, dis-moi ?

ACHILLE


faut-il le taire davantage ?
Non, malheureuse, apprends, sans plus dissimuler,
qu’ils demandent ta fille afin de l’immoler.

CLYTEMNESTRE


cruel Agamemnon, notre destin s’achève ;
contre un crime odieux personne ne se lève.

ACHILLE


reine, je l’ai promis, je veux vous protéger :
partout, sans épargner menaces ni prières,