Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/78

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(a Iphigénie.)
tu te tiendras
près des libations.

IPHIGÉNIE


ne formerons-nous pas
des chœurs devant l’autel ?
Agamemnon, à part.
bienheureuse ignorance,
que je t’envie !
(a Iphigénie.)
aux yeux du peuple et des soldats,
comme il sied, maintenant dérobe ta présence :
retire-toi. Mais non, arrête un peu tes pas :
elle sera cruelle et longue cette absence
qui va nous séparer. Donne un baiser amer
a ton père, ma fille…
(pendant qu’Iphigénie quitte la scène.)
ô front candide et clair,