Page:Moréas - Iphigénie, 1910.djvu/86

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CLYTEMNESTRE


que j’en suis étonnée !
Abandonner ma fille ? Et qui donc va porter
le flambeau nuptial ?

AGAMEMNON


tu devrais m’écouter.
Songe, il ne convient pas qu’une femme paraisse
dans le bruit de ce camp, au milieu de la presse
de soldats.

CLYTEMNESTRE


il convient que je remette, moi
qui l’enfantai, ma fille à son époux.

AGAMEMNON


eh quoi !
Un père saurait bien s’en charger.