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Page:Moréas - Les Stances, 1905.djvu/132

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Ô héros, sur tes flancs la mort du jour imprime
Le plus clair orient,
Car, comme un fruit pressé, l’âme sur toi s’exprime
Du rubis souriant.

Et pourtant, ce n’est pas la joie insidieuse
D’une aimable couleur
Qui me rattache à toi, mais l’ombre pluvieuse
Qui te vêt de malheur :

C’est par elle qu’ainsi le sens de ma nature
Au tien a répondu,
Elle qui d’Apollon l’esprit plein d’imposture
A du coup confondu.