Page:Moréas - Les Stances, 1905.djvu/198

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Lorsque le long du sable aux flots harmonieux,
Dans la crique et sur cette grève,
D’une amitié perfide et la terre et les cieux
Remplissaient mon âme et mon rêve.

Mais quoi ! vous vous taisez, esprits éoliens !
Un autre arpège se prolonge :
C’est la pluie, elle tombe et je me ressouviens
Tout à coup d’un autre mensonge.