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VIII


L’insidieuse nuit m’a grisé trop longtemps !
Pensif à ma fenêtre,
Ô suave matin, je veille et je t’attends ;
Hâte-toi de paraître.

Viens ! au dedans de moi s’épandra ta clarté
En élément tranquille :
Ainsi l’eau te reçoit, ainsi l’obscurité
Des feuilles te distille.