Page:Moréas - Les Stances, 1905.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Vous qui passez sur la route,
Saouls de la sève des bois,
Chantez, riez ! Moi j’écoute
En secret une autre voix :

Qui soupire de la sorte ?
Ô mon âme, n’est-ce pas
Une branche déjà morte
Qui vient de parler tout bas ?