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I


Été, tous les plaisirs que ta saison m’apporte
Comme ceux du printemps ont perdu leur attrait.
Adieu, le tendre automne ! À présent, qu’à ma porte
Vienne heurter l’hiver, j’ouvrirai sans regret.

Dans l’antique forêt, le vent et la cognée
Sèment de l’arbre fort les rameaux à ses pieds,
Et parmi les humains la juste destinée
Abat à chaque coup gloire, amour, amitiés.