Page:Moréas - Premières Poésies, 1907.djvu/243

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


L’Anacampsérote au suc vermeil
est éclose : au cœur las panacée ;
au flux de son aile cadencée
l’Iynge berce l’amer sommeil.

Mais le Jaloux, dont la voix incite,
s’essore des marges du Missel
et dit : qu’il nous faut rompre le scel
de l’incantation illicite.

Alors c’est la chute et le confin
Du fier Palais qu’abritait la Nue ;
Et voici qu’Entélékhia nue
Rampe en le Jour vertical et vain. »