Page:Moréas - Premières Poésies, 1907.djvu/47

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Assez d’abstinences moroses :
De Schiraz effeuillons les roses
Au bord du lac sacré,
Et que pour moi l’amour ruisselle
De sa lèvre d’alme pucelle,
Plus doux qu’un vin sucré.


II


Assez de chrysolithe terne :
Que l’on me montre la caverne
Des kohinors-soleils,
Et des saphirs plus bleus que l’onde,
Et des clairs rubis de Golconde
Au sang des dieux pareils.