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Page:Moréas - Premières Poésies, 1907.djvu/92

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IV


J’ai trouvé jusqu’au fond des cavernes alpines
L’antique ennui niché,
Et j’ai meurtri mon cœur pantelant, aux épines
De l’éternel péché.

O sagesse clémente, ô déesse aux yeux calmes,
Viens visiter mon sein,
Que je m’endorme un peu dans la fraîcheur des palmes,
Loin du désir malsain.