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L’AUTRE ROMANTISME




A côté de Victor Hugo et de Théophile Gautier, à côté de la rime surabondante et de l’épithète de couleur, il y eut un autre romantisme, de moindre qualité, il est vrai, mais amusant, mais curieux au point de vue de l’histoire, ou plutôt de l’anecdote littéraire.

Dans cet autre romantisme, qui payait parfois en monnaie de singe, il ne s’agissait pas tant de style et d’art proprement dit. Ce n’était qu’une humeur, plus souvent acquise que naturelle. On cédait à l’entraînement par une pusillanimité qui n’était pas toujours sans calcul ; on se soumettait à la mode, avec l’arrière-pensée de s’en moquer, et même, de lui jouer quelque tour, à la première occasion.

Parmi ces écrivains qui oscillaient alors de