WAN. WAR, WAS. WAT.
de fes Ecrits , & nous n’aurions point les remarques curieufes qu’il a faites fur divers titres de l’un & de l’autre Droit, ii Etienne Weims fon allié & Gérard Corfel fon neveu n’avoient pris foin de les faire imprimer après faraort, qui arriva en 1590. à la 66. année de fon âge. Il elt enterré dans la principale Eglife de Louvain , où l’on voit .fon Epitaphe.
WANDELBERT, Diacre & Moine de l’Abbaïe de Prum, vivoit fous l’Empire de Lothaire. 11 compofa en vers Héroïques un Martyrologe , queMolan eftime être le même qui eft intitulé Efheméndes Sedi. Auffi les plus dodes Critiques ont-ils remarqué qu’il ne fauroit être du même Bede,puifqu’on y trouve bien des choies qui font arrivées après fa mort. Wandelbertlaifl’a encore deux Livres de la Vie Se des miracles deS.iintGoar. *Sigebert, j»C<j<<ï/. c. 119. Tritheme.Bellarmin, Molan, Voffius, &c.
WANTAM , Religieux Anglois de l’Ordre de S.Benoît, a pafTéla plus grande partie de fa vicà chercher dans lesAuteursTorigineSc la véritable fignification des mots. Il a compofé un Livre des Etyraologies qu’il a dédié à Sinwel fon Proteifteur&qu’Humfred.Duc de Glocefter, donnaàla Bibliothèque d’Oxfott. *Pitfeus,iie iUufl. Angl. Script. Lelandus, &c.
WARADIN ou Grand Waradin, fur le fleuve Sebeskerez , Ville de Tranffylvanie fur les Froniieres de la Hongrie , a vec Evêché. Elle cft très-confiderable , & les Turcs la prirent en 1660. & l’ont gardée jufqu’à l’an 1691. que les Impériaux s’en font rendus maîtres. Vie ct’Emeric Comte de Tekeli.
WARBECK , ( Pierre) Cherchez P e a k r n.
WARHAM, (Guillaume) Archevêque de Cantorbery,étoitd’une noble Famille d’Angleterre, &Do(fleurenDroità Oxfort. Henri VII. Roi d’Angleterre l’envoya AmbaiTadcur vers Philippe Duc de Bourgogne , & au retour de cette Ambaffade il lui donna l’Evêché de Londres, & deux ans après l’Archevêché de Cantorbery. Il aimoit fort Erafme auquel il envoya fon portrait, &Erafmelui envoya pareillement le fien. Il mourut l’an 1551. Henri VIU. régnant en Angleterre. Il fit le 4. de Fevr. de l’an ij II. dans l’Affemblée du Parlement, un beau Difcours fur ces paroles : Jujliiia & fax ofculau funt : c^c. dont il fut admiré. *Pitleus, de illuft. jingl. Script. W ARMIE ou Warmerland, païs dePologn e , dont 1" Evêque réfide a Brunsberg , qui efl : une Ville du même Etat dans la Pruflé Royale. VVARNEFRIDE ou PAUL DIACRE, Lombard, étoit fils de Warnefride & de Théodeline, & vivoit dans les VIII. & IX. Siècles ; maison ne fait quelle année il mourut. Il écrivit l’Hiftoire des Lombards en VI. Livres, tes Afles des Evêques de Mets, à la ptiere d’ Angilram, les VicsdcS.Arnout, deS.Cyprien.de S. Benoît &diverfes autres Pièces. On lui attribue auffi une partie de l’Hiftoire mêlée , comme je le remarque ailleurs. ’Walafride Strabo , de Div. Offic. c.î8. Sigebert, de ■vir, illuft. C.80. Léon d’Oflie, li.i. Chron. cap.ï-j. Pierre Diacre, de vir. illuft. Month Cajfmi, Tritheme, de Script, c in Chron. Baronius , in Annal. Voffius, ii. 1. de Hiftor. Latin, cap. 30. Volaterran, Bellarmin , Le Mire, Poflevin, Maraccio, &c.
WARNER, Moine de Weftmunfter en Angleterre. Ilfutfurnommé l’Homihaire , parce qu’il laiffa des Homélies, &c. * Pitfeus, de Script. Arnould ’Wion , in Lig. Viti.
W ARWIK , en Latin Pra/idium Verovicum , Varvicum, Ville & Comté en Angleterre.
WASSI ou V A s s I fur la Bloife , en Latin Vajjeum , petite Ville de la Bafle Champagne, avec Château & Siège Royal. Elle eft duDiocefe de Châlons fur Marne & dans le Bailliage ScPrèfidial de Chaumont enBaffigni. On né doute point qu’elle n’ait été autrefois plus confiderablc, lous les Comtes de Champagne, à qui elle appartenoit. Auffi avoit - elle des droits qui lui ont été ôtez dans la fuite. Les mêmes Comtes de Champagne ont fondé le Prieuré de Waffi, préfentement uni au Collège des Jefuitef deRheims. L’affiette de cette Ville eft très-agréable, & fon terroir extrêmement fertile. Elle eft renommée par l’occafion qu’elle donna à la première guerre civile de Religion , fous Charles IX. en ce que les Huguenots s’y a(rémblant& le Duc de Guife y paflant, tandis qu’ils étoient au Prêche, il s’éleva un tumulte entre eux & les gens de ce Duc , dans lequel plufieurs Huguenots furent tuez. • Defcription du païs de Champagne , Du Chefne , B.ech. des Antiq. de Villes. Daviti , Defcript. de la France. Baudrand , in Lex. Qeogr. lerr. Au6l.
WATERFORD .Ville d’Irlande, en Latin MapianaVaterfordia. Çlle donne fon nom à un Comté , dans la Moraonie. WATERLOSE (Lambert) Chanoine Régulier du Monaftere de Saint Aubert de Cambrai, étoit en réputation dans le XII. Siècle. Il écrivit les Vies des Evêques de cette Ville , depuis le temps d’Odon qui fut élû après Manaffé II. environ l’an 1105. jufqu’en 1 160. auquel il yivoit.
WATERTONUS (Geofroi) qUe quelques-uns nomment Bedericius ou Burienfis, Religieux Anglois de l’Ordre de S.Benoît, étoit un grand Philofophe,& un célèbre Doftcur en Théologie. Il vivoit rani350 11 a laiilè plufieurs Ouvrages intitulez Moralitates in Pfalterium. In falutationemAngelicamlib.i. Hotnilu Dominicales. Collationes Monafteriales , &c. ’ Pitfeus , de Angl. Script. WATHON (Thomas) Evêque de Lincolne, Anglois recomman- ^able par fa pieté & par fon érudition , étoit Poète & Orateur , grand Théologien , & célèbre Prédicateur. Il fouffrit conftamment fous Edoiiard VI. la perfecution pour la Foi Catholique , lorfque le Calvinifme commença d’infeèler l’Angleterre : mais après la mort du Roi.la Reine Marie , qui étoit Catholique , lui donna l’Evêché de Lincolne ; où il ne fut en paix que peu d’années, car Marie étant morte, la Reine Ehiabeth, qui étoit Calvinifte, voulut avoir autant d’autorité fur le Spirituel , que fur le Temporel , ce que Wathon ne piît fouffrir, & ayant voulu s’opofer à cette Reine, il fut misenprifonà Londres en 1559. où il fut détenu jufqu’en içBz. qu’ilfuttransferéauChâteaudeWisbic.oiiiil mourut peu de temps après. De tous les Ouvrages qu’il a faits, le plus confidetable eft un Livre de Sermons qu’il fit en faveur des Curez , qui ne pouvoient point prêcher. Pitfeus, de iliitfl, Angl, Script. WEI. WEL. WEN.
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r ’^-^}hy^}^^ Impériale en Souabe, Scuneautredecenom enSuifle, a lAbbe de S. Gai.
WEIMAR, tïi LmnVinaria, Ville & Duché de l’Empire en Thurmge. ’^
^ WEIMAR ou Wymar (Bernard, Duc de) Prince Allemand , a été un des plus grands Capitaines du XVII. Siècle. Le Roi de France Louis XIII. ayant envoyé une puiffante Armée en Allemagne, lui en donna le commandement :& le Duc de Weimar y gagna des Vîétoires fignalées.ll prit Saverne.chaffa, avec le Cardinal de la Valette.les Impériaux de Bourgogne, &fe rendit maître de Jonvelle dans la Franche-Comté. En 1638 il força Rhinsfeld, après avoir défait fix mille cinqcens Impériaux qui étoient venus au fecours de cette Place , & prit leurs Commandans JeandeWert, leDucdeSavelli, &Enkenfort. Ayant enfuite été fortifié de fix mille Soldats François,fous la conduite duComté-de Guebriant, il gagna un paffage fur le Rhin , &en treize jours il prit avec deux mille hommes la Ville de Fribourg. II alla enfuite affieger Brifac, &C fe rendit maître de cette Place , malgré tout le fecours des deux Armées Impériales, fous la conduite de Gœutzôc de Savelli. Il lesattaqua à une heure après midi ; & : ayant continué le combat jufqu’à dix heures du foir , les défit entièrement , remporta environ quatre- vingt de leurs Drapeaux ou Cornetes , onze pièces de Canon , tout le bagage, fix mille facs de blé , 8c quarante miUiers de poudre qu’ils vouloient faire entrer dans Brifac, outre huit cens Prifonniers qu’il fit. De trois millehommes, qui refterent fur la pdace, il n’y en eut que quatre ou cinq cens de ceux du Duc de Weimar. Ayant joint toutes ces conquêtes à l’Alface , que Louis XIII. lui avoit donnée, il devint fort puifl^ant : ce qui obligea le Roi de France de lui écrire , & de l’appeller à la Cour. Ce Duc s’en excula d’abord ; &s’étant contenté d’avoir envoyé le Colonel Erlach , il tâcha cependant de pourvoir à la fureté de fes conquêtes ,& de prendre les quartiers d’hy ver dans la Franche-Comté, où il défit l’avant-garde des ennemis, commandée par le Prince François frère du Duc Charles, &fe rendit maître deMorteau, dePontarlier, de Nozeray, de Joux,& de quelques autres Places. 11 eût pouffé fes conquêtes plus avant, fans la mort qui le furprit à Neubourg le 18. Juillet 1639. 11 difpofa en Souverain de ce qu’il crût lui appartenir, & déclara fes frères indignes de lui fucceder aux pais conquis , s’ils ne demeuroient dans l’alliance & au fcrvice de la France ; &pour marquer la haute eftime qu’il faifoit de la valeur du Comte de Guebriant , il lui lailîa en mourant fon épée, fespiftolets, fes armes & fon Cheval de combat. Son corps fut porté à Brifac , où il fut enterré avec une magnifique pompe mihtaire ; car étant Hérétique , il ne pouvoit pas être honoré des cérémonies de l’Eglife. * Auberi , Hifioire du. Cardinal de Richelieu. Dupleix , Hifioire de Louis XIII.
WEISMAR , Vifinaria, Ville du Duché de Meckelbourg , avec un Port far la Mer Baltique , à la Couronne de Suéde. WEISSEMBURG, Albé-Jule ou Alba-Julia, Ville de Tranffylvanie que les Hongrois nomment Giala Tejervar , avec Evêché fuffragant de Colocz. On croit ordinairement que c’eft un Ouvrage de quelqu’une des Julies , & même de la mère de l’Empereur Marc-Aurele. Mais le nom de cette Dame a été Domitia Lucilla. Albe-Jule eft fur la Rivière de Marife, que les habitans nomment Maros, & les Allemands Merifch. LesAnciens Rois Scies Princesy ontfaitleurféjour ordinaire, jufques à Bethlem Gabor.
WELIN, Ville de Livonie. Cherchez Félin.
WELLING (Conrad,) & Ulric fon frère, ftus deux Religieux, Bénedidlins du Monaftere des SS. Udalric&Àfred’Augsbourg, continuèrent la Chronique de Henri Steron , depuis l’an 13004 jufqu’en 133^
WELLIS (Jean) Religieux Anglois de l’Ordre de S. Benoît de la Congrégation de Cluny, PhilofopheSc Théologien, Dofleur de l’.Unjverfité d’Oxfort, vivoit l’an 1381. fous le règne de Richard H. Roi d’Angleterre. Il fut un des douze, qui furent choifîs pour examiner la Doélrinc de Wiclef , & qui condamnèrent fes erreurs. Il a écrit di Euchariflia, de Cleri pnrogativa , de Religioae privaia , cye. ’Pitfeus, de Illuft. Angl. Script.
WELPEDAL (Roger) PhilofopheSc Mathématicien Anglois, vivoit environ l’an 1368. fous le Règne d’Edouard III. Roi d’Angleterre. Il joignoit la pieté avec la fcience , en quoi il s’eft rendu également recommandable. 11 a compofé quelgues Ouvrages intitulez, Dt invocando Deo. Simulacrum Legicalium. De compofitione continui , ci’e^
- Pitfeus , de Illuft. Angl. Script, ’
WENDOC ouVenedocius (Alexandre) Evêque de Chefter en An-gleterre, a fleuri dans le XIII. Siècle. Il étudia dans fon Pais, & enfuite étant paffé en Italie, il s’y arrêta dans l’Univeifité de Bologne « où il prit le bonnet de Dodeur. Touloufe étoit alors la Ville du Monde où les gens de Lettres étoient le plus en eftime, ôc où il y avoit davantage de doèîes Profeffeurs. Wendoc y fit un voyage , & y difputa avec tant de fubtilité , qu’on l’y engagea à faire un Cours de Théologie. Cette prière lui étoit trop avantageufe , pourlarefufer. Il paffa quelques années à Touloufe, 8c après cela étant re yen u en Angleterre.il fut mis fur le Siège de l’Eglife de Chefter qu’il gouverna faintcment , Se il mourut de même l’an 1138. Il laiffa divers Traitez , PoftilU in Pfalteriunti. Sermones adpopulum , cfc Leland , Balseus , & Pitfeus , de Script, Angl.
WENEFRIDA, fille de Jean Clément 8c femme de Guillaume Raftalle, s’eft rendue recommandable par fa vertu 8c par fa fcience. Elle favoit le Latin Se le Grec : elle ne fc fépara jamais de fon mari ; 8c l’acorapagna dans fon exil à Louvain , où elle mourut le 1 7. jour de Juillet de l’an 1^53. âgée de i6. ans 8c fix mois, 8c fon corps fut enterré dans l’Eglife de S. Pierre de Louvain. * Pitfeus , de illuft. Angl, ■Script.
WENEFRID , ou Verefrit , Anglois renommé dans l’Hiftoire , pour fa prudence, fa pieté 8c fon érudition. 11 fut fort chéri du Roi Alfrede qui commença à régner en 871. il a fait plufieurs beaux Ouvrages , qui ont été brûlez, 8c il ne nous en refte qu’une tradudion de Latin en Saxon d’un Dialogue du Pape Grégoire I. de ce nom. Il mourut l’an 901. ’ Pitfeus, dt illuft. Angl, Script. Lelandus, Capgravius,’ Bbbb* WE-