Page:More - L’Utopie, trad. Stouvenel, 1842.djvu/162

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ment tous les remèdes et toutes les choses nécessaires au rétablissement de la santé. Les malades y sont traités avec les soins affectueux et les plus assidus, sous la direction des plus habiles médecins. Personne n’est obligé d’y aller, cependant il n’est personne, en cas de maladie, qui n’aime mieux se faire traiter à l’hôpital que chez soi.

« Quand les pourvoyeurs des hospices ont reçu ce qu’ils demandaient, d’après les ordonnances des médecins, ce qu’il y a de meilleur au marché se distribue, sans distinction, entre tous les réfectoires, proportionnellement au nombre des mangeurs. On sert en même temps le prince, le pontife, les tranibores, les ambassadeurs, et les étrangers, s’il y en a, ce qui est très rare. Ces derniers, à leur arrivée dans une ville, trouvent des logements destinés spécialement à eux, et garnis de toutes les choses dont ils peuvent avoir besoin.

« La trompette indique l’heure des repas ; alors la syphograntie entière se rend à l’hôtel