Page:Moreau - La Souris blanche, éd. Glomeau, 1919.djvu/61

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d’éclater dans la prison. « Blanchette, Blanchette, où es-tu ? s’écrièrent-ils, tremblant pour l’existence de leur sœur adoptive. — Me voici, mes enfants, répondit une voix douce au-dessus de leurs têtes. » Alors, levant les yeux, ils aperçurent, ébahis, Angélina dans son costume de fée, debout sur le piédestal d’un nuage, et tenant à la main sa baguette reconquise. « N’ayez pas peur, enfants, poursuivit-elle : c’est moi que vous appeliez Blanchette ; mes compagnes m’appellent la Fée des Pleurs… Les vôtres viennent de tarir, et ma mission près de vous est accomplie… Adieu ! »

Le petit duc et le petit roi, comme jadis les enfants du bûcheron, répétaient en joignant les mains : « Bonne petite fée ! ne nous abandonnez pas