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comme elle sait que c’est beaucoup à cause d’elle que vous laissez vos affaires et que vous risquez peut-être votre vie, elle veut vous dire toute la reconnaissance dont son cœur est plein…

— Je vous en prie, Dolbret, dit Stenson, n’exagérez pas la valeur du service que nous rendrons à Walter Mortimer.

— Si vous voulez bien, Miss Mortimer reprit Dolbret, j’expliquerai à ces messieurs ce que nous devrons faire, une fois arrivés à Durban.

— Parlez, monsieur Dolbret.

— Voici, messieurs, la tâche que nous avons devant nous. Comme vous le savez, la vie de Walter Mortimer, dont mademoiselle est la nièce…

— Sa nièce !

— Oui, sa nièce. La vie de John Mortimer, dis-je, est en danger. Vous savez comme moi que Horner a dit qu’il aurait la carte de Halscopje ou que Mortimer mourrait.

— Oui, nous savons cela.

Berthe l’interrompit :

— J’oubliais cette carte. Lorsque mon oncle m’a parlé des millions de Kruger, j’étais dans son cabinet de travail. Il m’a montré du doigt une case de son bureau — je me la rappelle fort bien, c’est la première de la seconde rangée, à gauche — en me disant : C’est là que ton mari trouvera les indications nécessaires à la localisation du trésor.

— Comment expliquez-vous que Horner ait la lettre et que la carte se trouve en la possession de votre oncle ?

— Je ne sais trop. Je suppose que mon oncle, n’ayant pas reçu la première lettre, puisqu’elle avait été volée, en reçut une seconde.