Page:Moreno - Reconnaissance de la région andine, 1897.djvu/57

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 55 —

Cependant, nous n’y voyons que quelques juments sauvages, des enclos et des maisons qui furent abandonnées quand se retirèrent les forces nationales. Je crois que ces terres sont encore fiscales, fort heureusement, et le gouvernement qui faciliterait sa colonisation immédiate ferait une œuvre patriotique.

À la nuit, nous arrivons à l’estancia de M. Jean Jones (820 m.), située dans la vieille vallée morainique du lac, protégée par les bois et entourée de très belles prairies. Les animaux de race font plaisir à voir (planche XV, fig. 1).