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menait encore, envoyant dans l’ombre épaisse la fumée de son dernier cigare.

— Allons, dit-il, Dieu soit loué, nos efforts ont été bénis et Mondorf est sauvé !…

— Et moi guéri, dit à demi voix Darcier, qui était resté assis sur un banc, protégé par le tronc d’un gros marronnier contre toute indiscrétion.

Et en quittant le parc aux côtés de M. Pauley, tout stupéfait encore de son apparition inattendue, il lui raconta longuement quelle joie était venue l’inonder soudain, et quelles espérances germaient enfin dans son pauvre cœur, qui avait si longtemps désespéré.