Page:Moressée - Un mariage à Mondorf, 1887.djvu/294

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notabilités invitées à la cérémonie passant en s’inclinant devant les jeunes époux, qui venaient de signer au registre de la paroisse avec leurs témoins. Et quand tout fut fini, M. Dubreuil se sentant attendrir soudain par une poignante émotion, ouvrit une fois encore les bras et serra tendrement contre son cœur les enfants que l’on venait d’unir, ses enfants.

Et le soir, la scène des adieux fut touchante… Mais quand enfin Raymonde eut prévenu son mari qu’elle était prête à partir, un sourire brilla dans tous les yeux à travers les larmes dont ils étaient noyés.

— Quand nous reverrons-nous, chers amis, avait demandé le docteur.

Raymonde consulta du regard M. Dubreuil, puis Fernand, et alors, tendant la main au docteur comme pour sceller l’engagement qu’elle allait prendre :

— À la saison prochaine, dit-elle, à Mondorf !…


FIN