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Page:Moressée - Un mariage à Mondorf, 1887.djvu/33

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pris la prospérité à cœur. Je te donnerai tantôt les adresses des personnes chez lesquelles il te faudra venir prendre tes renseignements avant de te mettre en route : à commencer par notre ami Cottin, que voilà, qui te dira les décisions prises par notre comité du neuvième arrondissement pour l’organisation des colonies scolaires de vacances.

— Cette institution vous intéresse, Monsieur le député ? dit M. Vanier. Mondorf aura donc un attrait de plus pour vous, car de pareilles colonies y sont organisées pour les enfants des écoles de notre petite capitale.

— Et avec l’attrait, ajouta M. Cottin, viendra l’obligation d’étudier la méthode suivie là-bas pour la tenue des colonies et de nous en exposer au retour le mécanisme.

— Je m’y engage, cher ami, dit M. Dubreuil. Pourvu que je rencontre à Mondorf quelqu’un qui me renseigne, et que je puisse obtenir l’autorisation…

— De ceci, l’interrompit M. Vanier, vous permettrez bien, Monsieur, que je me charge. Vous m’avez fait ce soir un trop gracieux accueil pour que je puisse omettre, en retour, de tenir mes amis de là-bas à votre disposition.

— Cette promesse, dit le docteur, rend presque superflue la recommandation que j’allais vous offrir pour mon confrère de Mondorf, l’excellent docteur Petit. Car il est bien temps de vous dire à la suite de quelles circonstances je me suis trouvé amené à vous recommander un séjour dans la station qu’il dirige.

J’étais sérieusement occupé de faire un choix entre les villes d’eaux nombreuses qu’il m’était pos-