Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de l’amour qu’elle éprouvait pour le jeune homme.

Les parents d’Albertine aimaient beaucoup Frédéric. Ils le savaient sobre, honnête et religieux. Il eut été difficile pour eux d’avoir un meilleur gendre.

Ils consolèrent leur fille en lui promettant que tout s’arrangerait et qu’avant longtemps il y aurait deux heureux de plus.

François s’attendait que Frédéric lui parlerait de son amour pour sa fille et la demanderait en mariage. N’ayant qu’Albertine d’enfant, il voulait la garder chez lui. Le jeune Frédéric deviendrait son associé et serait ainsi en position de bien faire vivre son épouse.

Dois-je dire ici, que Frédéric et Albertine dormirent peu la nuit suivante.

Le lendemain matin, Frédéric descendait au magasin et lorsque François arriva à son tour, le jeune homme se rendit auprès de lui. François l’accueillit avec joie. Ils parlèrent de différentes choses,