Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/58

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Quand Pierre se fut assuré, en écoutant attentivement, que tout le monde dormait dans la maison, il sortit par la fenêtre, descendit l’échelle, et rendu dans la cour, se mit à courir à travers les champs jusqu’à la maison de son frère.

La nuit était sombre.

Il n’y avait personne dehors à pareille heure.

Pierre ne craignait pas d’être rencontré.

Rendu près de la maison d’Arthur, il se mit à examiner la position des bâtiments.

Il voulait la ruine totale de son frère, et le meilleur moyen d’arriver à ce résultat, était de tout faire brûler.

Il y avait une maison, une grange et une étable.

Il résolut de mettre le feu à chacun des bâtiments.

Pierre prit un peu de paille et le plaça dans la maison, près d’une cloison en bois, puis il y mit le feu.

Dans la grange et dans l’étable il y