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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/102

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94 Rijou du Parnaffe. STANCE S. VN N jour ayat surpris mes yeux, Attachez sur ceux de Philene, Ie leur dis, Helas ! malheureux, Vous augmentez ma peine ; Ce Berger aimable & charmant, Qui caule tout voftre tourment, Et dont vous cheriffez la veuë, Porte dans les yeux un poison, Dont le seul regard tue, Et qui feduit d’abord le cœur & la raison.. 8003 Fuyez ce Berger inconstant, Méprifez ce qu’un autre engage, Ne le poffeder qu’un instant, C’est un assez foible avantage : Chaffez cét inconstant vainqueur, De voftre veue & de mon cœur. Mais quoy, vous répádez des larmes Alors qu’il faudroit vous guerir ! Mourez donc en voyat ses charmes, Puis qu’en vain ma raison cherche à vous secourir.