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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/113

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De n’eftre perfides : Bijou du Parnaffe. roŷ ny menteurs, ny fourbes, ny Et s’il faut que l’un de nous deux Se brouille par hazard aveque ce qu’il aime, mulle Que sans examiner le tort ou la raison, L’Amant de la Maiftreffe implore le pardon, Qu’il ait de sa colere une douleur extréme, Que l’Amante de son cofté, Garde la derniere bonté, Pourveu que cét Amant s’excuse le jour mefme. by +22 Que si cét Amant en courroux, Devient capricieux, inégal, ou jaloux, Nous pretendons qu’un cœur qui vit fous noftre Empire, N’ait prés d’une Maiftreffe aucun déguisement : Et que si sa colere a quelque fondement, Tefte-à-teste l’Amant aille aussi-toft tout dire, A celle qui fait son tourment.