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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/143

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Bijou du Parnaffe. 135 ration, & pour finir leur étonnement, Elle dit à la Bergere Iris qui vouloit se retirer par respect. Ne vous éloignez pas, Bergere trop sensible, Je viens prendre ma part à vos secrets ennuis, Voftre douleur m’oblige à me rendre visible ; Mais pour vous raffeurer, apprenez qui je fuis. C’est moy qu’on revere en cette Ifle, Et c’est par mon secours utile, Joint au foin de vos Matelots, Que vous avez passé tant de liquides plai nes, Les Zephirs amoureux par leurs douces halaines, Vous ont conduite sur mes eaux. A ces mots Iris & Lifis se voulurent mettre à genoux devant cette Nimphe pitoya-