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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/31

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Bijou du Parnaffe. 8063 23 Cét elpoir ranimoit ma constance abatuë, Et de mes deplaifirs arreftoit les rigueurs. Alors que vos beaux yeux.ces aimables vainqueurs, Vinrent comme un Soleil dissiper cette nuë ; Ie ne pûs m’empefcher en voyant leur clarté, De dire en foûpirant, Et quoy cette beauté Que l’on doit adorer sur la terre & fur londe, Peut souffrir des douleurs ? Oüy, répondit l’Amour, Puis qu’elle fait souffrir les cœur de tout le monde, Le sien doit souffrir à son tour.