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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/37

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Bijou du Parnaſſe.

Que tu luy pris la main pour croiſtre ma douleur ;
Cruël, dis-je tout bas, t’accuſant d’injuſtice,
Reſerve moy du moins celle du cœur,
Si tu ne veux encore augmenter mon ſupplice.

Autre.

§ * §

IE dévine à peu prés, Tircis,
Pourquoy ſans chagrin ny ſoucis,
Tu peux bannir l’Amour dont le feu nous aſſemble,
Tu ne pers rien qu’à toy, lors que tu pers mon cœur ;
Mais en perdant le tien, juge de ma douleur,
Puis que je pers le bien de tout le monde enſemble.

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