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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/54

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Bijou du Parnaſſe.

Quel plaisir prenez-vous à souffrir un martyre, Que je pourrois peut-eftre aisément soulager ? Helas ! si c’est pour moy que voftre cœur foûpire, Eprouvez ma pitié, trop aimable Berger. 6063 Apprenez que mon cœur fera sensible & tendre, Quand vous me donnerez quelque preuves d’Amour ; Et que mal-aisément il pourra se deffendre, Si vous bruflez pour moy, de brufler à mon tour. 20 83

    • 3zun oldine 11

Quoy, ne puis-je jamais fçavoir de vôtre bouche, Si dedans votre cœur vous m’estimez un peu ? Ha ! Berger, c’est assez, je voy qu’Amoui vous touche Et vos derniers foûpirs m’en ont trop fait l’adyeu.