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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/68

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Bijou du Parnaſſe.

60 Bijou du Parnaffe. §§§§§§§§§§§*** § § § § § § § § § § STANCES. Velque feinte rigueur que je faffe paroiftre, le sens bien que mon cœur ne peut eftre le maiftre pov Des cruels déplaisirs que je souffre en ce jour, Cette passion insensée, Qui regne dans noftre pensée, Et que nous appellons Amour, Ce maiftre de nos cœurs, ce tyran de nos ames, Malgré toute noftre pudeur, Ne fçauroit fort long-temps cacher toutes les flâmes, Quand il a triomphé d’un cœur. Ie commance à sentir qu’où l’amour est extréme, On ne peut aisément déguiser que l’on aime ; En vain l’on croit toûjouts pouvoir dissimuler :