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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/93

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Bijou du Parnaffe. 8.5 Pour moy je ne sens pas des douleurs fi legeres, Ie ne puis exprimer l’excés de mes miferes. Rien ne peut les finir, & mon cruel tour. ment, N’attend que de la mort quelque soulagement. Viens donc finir le mal dont la rigueur m’accable : Cruelle mort, quoy donc tu m’es inéxorable ? S’il ne faut m’outrager, n’as-tu point de rigueur ? Dédaigne-tu ma vie, en me perçant le cœur ? Va, va, malgré l’horreur de ta rigueur extréme, Ie puis sans ton adveu me servir de toymefme ; Pour joindre ce que j’aime & terminer mes jours, liver Mon bras de mes malheurs arreftera le cours. T 80638063