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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/95

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Bijou du Parnaffe. 87 Que mon cœur étonné dans son plaisir extreme, Craint qu’un juste transport ne le prive du jour. 3650 Dépuis long-temps le fort contraire à mon envie, M’a ravy les plaisirs les plus doux de la vie, b En me faisant quitter l’objet de mon defir ; Mais si dans ma douleur ma constance. abbatuë, Par un reste d’espoir, s’est un peu foutenuë, le crains qu’elle ne cede à l’excés du plaisir. جوود Oüy mon cœur enflâmé craint avecque justice, De servir à Lizis d’un entier sacrifice, En expirant de joye à cét heureux retour ; Mais s’il se voit contraint d’abandonner la vie, Il ne s’oppose pas à cette juste envie, Puis que rien n’est si doux que de mourir d’Amour.