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Page:Morville - L'Oiseau de Trianon, 1698.pdf/50

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l’Oiseau

46 L’OISEAU Hater par ses soupirs votre courserapide. Ce Berger dans nos Bois des plus aimables fleurs Afembloit à l’envi les plus vives couleurs, Pour m’en former une Guirlande. Nos chiffres enlacez m’y traçoient son amour, Et jamais ce Berger ne laissa perdre un jour Sans m’apporter quelque nouvelle offrande. Les Echos repetoient ses plus tendres discours, Et m’affuroient pour luy d’une ardeur éternelle, De ses empreffemens rien n’arrêtoit le cours ; Son