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Page:Morville - L'Oiseau de Trianon, 1698.pdf/66

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l’Oiseau

Avoit le cœur foible & leger ;
Sil s’en trouvoit une infidelle,
Qu’elle reſte en nos Rois ſans gloire & ſans Berger :
Mais ſi l’Amant conſtant aime encore la Cruelle ;
S’il ne peut l’oublier aprés ſa lâcheté ;
Il doit s’en aller avec elle,
Et quitter la Societé.
Car le Sexe charmant dans cette Iſle agréable,
Doit eftre plus parfait, comme il eſt plus aimable.

Natalie ayant achevé de lire ces Maximes, chacun jura par le Dieu d’Amour de les obſerver à l’avenir ; Et particulierement Tircis qui venoit d’y manquer. En ſuite aprés quelques tours de prome-

nade,