Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/25

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reils bizarres et les détails étranges dont fourmille son manuscrit.

C’est ainsi qu’il se sert des mots mètres, litres, kilomètres et autres mots représentant des mesures modernes, pour désigner les mesures employées par le peuple disparu dont il est parlé…

Il se sert également d’expressions connues seulement depuis quelques années, telles que radium, rayons X, ondes hertziennes, dissociation de la matière. Sans doute, les Illiens désignaient autrement ces phénomènes dont ils avaient, il semble, éclairci la véritable origine.

Tout paraît démontrer, en effet, qu’ils avaient réussi, au moyen de l’électricité, à dissocier la matière à volonté et à libérer l’énergie immense qu’elle contient, et qu’ils avaient découvert aussi les principes de la vie…

… À quoi tiennent les destinées de l’humanité ! Le manuscrit de Xié contenait deux parties : l’une relatait son histoire, l’autre condensait en formules les extraordinaires découvertes de ce peuple unique.

C’est la première partie que traduisit le Dr Akinson… S’il eût traduit la seconde, la civilisation eût fait un pas de géant. Des découvertes, qui demanderont des milliers d’années de recherches pour être possibles, nous eussent été